La nouvelle politique de végétalisation
Après une première phase au Chapitre, autour de l’abris bus et des monuments au morts au printemps 2021, la deuxième phase commence cet hiver 2022. De nouveaux lieux viennent d’être planté comme par exemple le cimetière d’Arbuissonnas, l’espace entre la rue de la Voûte et celle du 8 Mai, l’entrée de Salles, le parking devant la Benoite, devant l’école.
Les principes que nous proposons d’appliquer sont:
-Laisser plus de place aux réalisations durables minimisant l’entretien
-Privilégier les plantations en pleine terre
-Usage de gros bacs (souvent sans fond) comme autour des Monuments aux Morts.
-Plantes vivaces nécessitant peu d’eau
-Arrêt de l’usage des petits bacs qui demandent le plus d’arrosage ; ce qui sera de moins en moins possible avec les périodes de canicule de plus en plus fréquentes
-Redistribution aux habitants des bacs non utilisés
-Réduction de la dispersion des zones de fleurissement et densification du fleurissement sur certaines zones encore non végétalisées
-Usage de principe de permaculture quand cela est possible par exemple dans les gros bac (Permaculture: “Mode d’agriculture fondé sur les principes de développement durable, se voulant respectueux de la biodiversité et de l’humain et consistant à imiter le fonctionnement des écosystèmes naturels »)
Nous tenterons aussi d’apporter plus d’éclat avec l’introduction de plantes à fleurs plus visibles, répondant toujours aux principes d’économie d’eau et d’entretien.
Zéro phyto, même pour les cimetières
Suite à l’extension de la loi Labbé, à partir du 1er juillet 2022, tous les produits Phytosanitaires seront interdits dans tous les espaces verts privés et publics, les jardins familiaux, les terrains de sport… Les cimetières en font également partie. Les désherbants chimiques en seront bannis. Le désherbage manuel étant très coûteux en heures de travail, les méthodes d’entretien doivent changer.
Plutôt que de combattre l’herbe, il faudra plutôt travailler avec elle en enherbant les allées ou les espaces libres (non goudronnés ou bétonnés), avec des semailles couvre sols résistantes à la sécheresse et à la tonte. L’herbe qui était l’ennemie de ces lieux doit être une alliée contre l’érosion, l’imperméabilisation des sols, le réchauffement, la pollution chimique…
Cette transition peut prendre trois à cinq ans pour un résultat visible. L’herbe ne devra plus être vue comme un manque d’entretien de ces sites mais plutôt comme un acte de respect de notre environnement. Depuis quelques années, nos voisins de Saint- Nizier d’Azergues ou Limas ont réussi à rendre ces lieux de recueillement, propres et plus agréables à visiter. Nos cimetières vont devenir moins minéraux et beaucoup plus verts ou jaunes selon les saisons !